La Garde nationale du Niger (GNN) est un corps paramilitaire des forces armées nigériennes, placé sous le contrôle du ministère de l’Intérieur. Elle a connu plusieurs restructurations et changements de nom au fil des années, reflétant les évolutions politiques et sécuritaires du pays.
La Garde nationale a été créée en 1963 sous le nom de Garde républicaine durant la présidence de Diori Hamani. Sa mission principale était de protéger le président et elle était composée de soldats d’élite formés par des officiers marocains. Cette garde a joué un rôle crucial en assurant la sécurité du président Hamani jusqu’au coup d’État de 1974 mené par Seyni Kountché. Après ce coup d’État, la garde a été restructurée pour garantir sa loyauté envers le nouveau régime.
À la suite des accords de paix de 1995 entre le gouvernement nigérien et les groupes rebelles touaregs, la garde a subi une transformation significative. Elle a été renommée « Forces nationales d’intervention et de sécurité » (FNIS) et des anciens rebelles ont été intégrés dans ses rangs conformément aux termes des accords de paix. En 2003, l’autorité de la garde a été transférée du ministère de la Défense au ministère de l’Intérieur.
Entre 2010 et 2011, plusieurs décrets et ordonnances gouvernementales ont conduit à une nouvelle réorganisation de la garde, qui a été renommée en Garde nationale du Niger. Cette période de réformes a été marquée par des efforts pour moderniser et renforcer l’efficacité de la garde dans le cadre des forces armées nigériennes.
De sa création en 1898 à nos jours, la Garde Nationale du Niger a connu plusieurs appellations